Mercredi 02 février 2022, l’humanité a célébré la Journée mondiale des zones humides (JMZH). Le thème retenu pour cette édition est : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature ». Au même moment, Deux suspects sont arrêtés à Butembo avec 38 kilogrammes d’ivoire et 2 peaux de léopard. D’autre part, le ministère de l’environnement avec les Ambassadeurs de la France et de Pays-Bas tablent sur les mécanismes de gestion durable des forêts congolaises. Voici la revue de la presse environnementale de la semaine du 31 janvier au 6 février 2022.
« Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature », titre desknature.com. « Par la valorisation d’actions menées pour les zones humides, ce thème veut inspirer la société, des investissements et des efforts accrus afin de répondre aux enjeux posés par la double crise – climatique et de la biodiversité – que nous affrontons », poursuit ce desk d’actualite.cd dédié à la protection de l’environnement.
En effet, cette journée du 02 février commémore l’adoption de la « Convention de Ramsar » relative aux zones humides. Elle a été adoptée en 1971 dans la ville iranienne de Ramsar et est entrée en vigueur en 1975.
Selon la Convention de Ramsar, les zones humides sont des espaces terrestres saturés en eau, de façon permanente ou saisonnière, de sorte qu’ils présentent les caractéristiques d’un écosystème distinct. Deux critères permettent de les définir, à savoir : la morphologie des sols liée à la présence prolongée d’eau d’origine naturelle et la présence éventuelle des plantes hydrophiles.
À ce jour, la République démocratique du Congo n’a pas encore préparé un inventaire national de ses zones humides. « Dans l’attente de cet inventaire, la gestion de certaines zones humides a été prise en compte dans la politique nationale de la gestion stratégique de l’environnement ainsi que dans la stratégie nationale et le plan d’action de la diversité biologique », assure desknature.com.
Le fléau de la déforestation dans le bassin du Congo
Les questions des forêts Congolaises et les mécanismes de leur gestion durable, les défis 2022 de la RDC comme Pays-Solution, sont deux points qui ont constitué l’ossature des échanges le jeudi 03 février 2022 entre la Vice-Premier Ministre Ministre de l’Environnement et développement durable, Ève Bazaiba, avec les Ambassadeurs des Pays partenaires dont la France et le Pays-Bas. « Au cours des échanges, la France à travers son Ambassadeur en poste à Kinshasa, a réitéré son objectif de consolider sa collaboration dans le domaine du climat et de biodiversité », informe kis24.info.
Malgré que la RDC devra jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique au monde, dans le bassin du Congo en général cela ne se fait pas sentir. Selon infocongo.org, dans le bassin du Congo, la déforestation affame les peuples autochtones. Ce média poursuit que l’exploitation forestière et l’abattage illégal du bois menacent le mode de vie des gardiens de la forêt d’Afrique Centrale. « Si la déforestation affame les populations forestières de Mamba au Cameroun, elle entraîne des migrations des peuples autochtones de la République du Congo », indique-t-il. Des droits des peuples autochtones de plus en plus sacrifiés, Des plantes médicinales se raréfient,… « Partout où elle passe, l’exploitation forestière n’apporte que désolation et pleurs au lieu d’une amélioration des conditions de vie des peuples autochtones », insiste ce média dédié à l’environnement dans le bassin du Congo.
Des présumés braconniers arrêtés
« Deux suspects arrêtés à Butembo avec 38 kilogrammes d’ivoire et 2 peaux de léopard », titre environews-rdc.org. Ces deux hommes ont été arrêtés pendant qu’ils essayaient de vendre les 38 kg d’ivoire et deux peaux de léopard. Ils ont avoué que leur produit du braconnage provenait du parc national des Virunga, pour un marché en Uganda. « C’est un réseau des braconniers qui s’approvisionnent dans les Virunga. Leur marché est en Ouganda. Il faut aussi rappeler que 80% des contrebandes fauniques saisis en Ouganda proviennent de la RDC. Ils ont des équipes basées dans le parc. On ne sait pas encore s’ils sont connectés aux groupes armés », indique ce média environnemental.
Rédaction www.icicongo.net