[Revue de presse] : Entente entre l’ICCN et les communautés locales sur les limites provisoires du Parc des Virunga
En RDC, au cours de cette semaine du 8 au 14 janvier, des sujets environnementaux tournent autour de la gestion des limites du parc de Virunga. D’autres médias sont revenus sur des questions des inondations qui causent des dégâts humains et matériels dans plus de 14 provinces de la RDC. Retrouvez plus de détails dans cette revue de presse.
Depuis le 6 Janvier, le Parc des Virunga, les autorités locales, la société civile et les mouvements citoyens ont trouvé une entente sur la gestion des limites du parc. Ceci conformément aux résolutions du dialogue entre l’ICCN et les communautés locales du 13/08/2022. Selon nos confrères de desknature.com, cette entente vient mettre fin aux conflits entre l’ICCN et les communautés locales. Aussi elle ouvre la voie à la construction d’une clôture électrique dans cette zone.
Toujours sur la problématique des parcs, environews-rdc titre : « Les Forêts et les parcs victimes de l’exiguïté et de l’infertilité des champs familiaux ». Ce grand reportage collaboratif réalisé au Burundi par et en RDC, indique que la taille moyenne d’une exploitation agricole diminue dans les zones rurales de la RDC et du Burundi suite à la pression démographique.
Au même moment il y a perte de fertilité à cause de la surexploitation. « Conséquence : la population s’accapare des nouveaux espaces forestiers, y compris dans les parcs et aires protégées, à la recherche des nouveaux champs vastes et fertiles. Ce qui, en RDC, entraine la déforestation, la prédation de la biodiversité, notamment la faune et la flore, ou au Burundi, affecte les rivières », explique ce reportage collaboratif d’Arthur Bizimana et Hervé Mukulu.

De son côté, Félix Tshisekedi annonce la création de l’Institut pour la nouvelle économie du climat du Bassin du Congo. Il s’agit de l’une des retombées de la participation du pays à la COP29 aux Émirats arabes unis en novembre dernier. « Cette institution va coordonner et centraliser les recherches effectuées par les organismes existants dans le domaine du climat. L’objectif est de créer une cohérence des politiques du climat dans notre pays et définir une stratégie globale », indique desknature.com.
Quand les rivières remplacent les routes
L’autre actualité environnementale, c’est la crue du fleuve Congo avec plus de 300 morts du côté de Kinshasa et 17 du Côté de Brazaville. Selon le média français Lemonde.fr, quatorze des 26 provinces de la RDC sont inondées. « A Kinshasa, la capitale, plusieurs quartiers sont encore sous l’eau. Mais c’est en province que l’urgence est la plus grande. A Mbandaka, capitale de la province de l’Equateur et dans les villages de pêcheurs, la crue du fleuve Congo a contraint nombre d’habitants à quitter leur domicile », indique lemonde.fr.
Sous ce même chapitre agence Anadolou indique qu’en RDC, les inondations viennent de causer la mort à près de 300personnes. Le ministre congolais des Affaires sociales, a affirmé samedi auprès de l’agence Anadolu que les 300 morts incluent entre autres des victimes des inondations, glissements et écroulement des murs et autres bâtisses dans les villes de Bukavu et Kananga. « Le bilan établi par nos services fait état de « au moins 43.750 maisons écroulées, 1.325 écoles, 269 Centres de santé, 41 marchés publics et 85 routes dévastées », a-t-il ajouté.
Dans cette même problématique d’inondation, Africanews titre : « Inondations en RDC : quand les rivières remplacent les rues ». L’absence de réaction de l’État suscite des critiques acerbes de certains citoyens. Ceux-ci estiment que la prise de mesures officielles renforcerait le moral de la communauté. « La solidarité locale est en plein essor, mais un soutien gouvernemental est jugé essentiel pour faire face à la crise », explique ce média.
Comprendre son contexte climatique pour mieux informer
Selon environews-rdc, les rapports sur le changement climatique doivent refléter les défis énergétiques uniques des pays africains. Selon nos confrères, les journalistes africains qui traitent des questions liées au changement climatique et à la transition vers les énergies renouvelables doivent d’abord comprendre leur continent et ses objectifs pour être en mesure de donner un compte rendu équilibré des questions qui se posent dans ces domaines.
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Bien que les pays étrangers fassent pression sur les pays africains pour qu’ils cessent d’exploiter leurs ressources énergétiques naturelles, il n’en reste pas moins que de nombreux pays peinent à fournir une électricité fiable à leur population. Verner Ayukegba, premier vice-président de la Chambre africaine de l’énergie, un groupe de défense de l’énergie basé en Afrique du Sud, a ajouté que les journalistes devraient comprendre que l’assistanat [en termes d’aide] ne mènera jamais au développement de nos nations.
Nécessité d’avoir de bonnes routes en RDC
En cette période électorale, des candidats en campagne et la CENI ont fait face à des infrastructures délabrées : un réseau routier impraticable sur l’ensemble du pays ainsi que des aéroports, aérodromes, ports et voies ferrées qui ne fonctionnent presque pas.
Selon habarirdc.net les quelques rares bonnes routes qui existent, se limitent aux chefs-lieux et dans quelques villes des provinces. Par contre, dans le Congo profond, la quasi-totalité des territoires et villages, sont presque coupés du reste du pays. « En ce deuxième mandat de Félix Tshisekedi, l’une des priorités doit être la construction des routes asphaltées pour désenclaver tous nos territoires et villages », opine ce média.
Umbo Salama