En RDC, au cours de la semaine du 18 au 24 décembre, des médias environnementaux notent la présence des peuples autochtones dans la course électorale. Aussi, ces médias reviennent sur des trafics des espèces animales et des Okapi qui sont en pleine extinction. Plus de précision dans cette revue de presse de icicongo.net.
« RDC –Election : les pygmées s’intéressent de plus en plus à la gestion de la chose publique », titre afiagreen.com. En effet, en cette élection du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo, certains pygmées ont postulé aux législatives tant nationale que provinciale. « Ils méritent autant de chances que d’autres », se réjouit Kambale Buthelezi Kakevire, secrétaire exécutif de PREPPYG (Association Paysanne pour la Réhabilitation et la Protection des Pygmées.
« Pour le Nord-Kivu, en territoire de Walikale, il y a eu deux candidats pygmées. En territoire de Beni, on a un candidat à la députation provinciale et en territoire de Mambasa, on a deux candidats… Ça veut dire que des leaders pygmées s’intéressent à la gestion de la chose publique. Ce qui reste c’est le combat pour les accompagner pourqu’ils soient élus ».
« Aujourd’hui, certains pygmées se démarquent et occupent des hautes fonctions comme expert à la banque mondiale, à Genève au bureau de droit de l’homme… D’autres sont des enseignants, coordonnateurs des organisations … », embraye ce média.
De moins en moins des Okapi à travers le monde
Nos confrères de desknature.com, eux parlent de la problématique des trafics des espèces animales . Ils évoquent la cargaison de 38 singes interceptés à Lomé (Capitale du Togo) en provenance de la RDC. Cette cargaison est déjà rapatriée à Kinshasa. Selon l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), les premières éléments d’enquête démontrent des failles dans le chef d’exportateurs.
Au même moment, ce média indique qu’« il ne reste que moins de 30.000 Okapis qui vivent encore en état sauvage ». Selon nos confère de desknature.com, ⅙ de cette espèce vivrait dans la Réserve de Faune à Okapi (RFO) à Epulu à l’Est de la RDC. L’Okapi est l’une des espèces emblématiques de la République démocratique du Congo et figure sur la liste d’espèces menacées d’extinction de l’UICN à cause de la destruction de son habitat et du braconnage.
Une récente étude de l’Université de Maryland, aux États-Unis, démontre que ce site classé patrimoine mondial de l’UNESCO a perdu 482,89 hectares de ses forêts depuis le début de l’année 2023. La RFO est aussi la cible de nombreuses attaques des miliciens actifs dans la région. 25 cas qui impliquent aussi le trafic de la viande d’Okapi ont été enregistrés en 2021.
Le Parc de Virunga sous menace de l’agriculture
« Congo Ya sika, ce quartier de la cité de Kasindi qui cristallise les défis des limites du Parc National de Virunga », indique afiagreen.com. Cette partie de la commune de Kasindi-Luvirihya, en groupement Basongora en secteur de Ruwenzori est une zone en conflit. D’une part, l’ICCN réclame la gestion de cet espace et de l’autre part, ce sont les chefs coutumiers, les chefs terriens qui réclament d’être remis dans leurs droits.
Ce quartier est la supposée limite entre le Parc national des Virunga et la chefferie, explique Elie Ombeni. Sur la route nationale numéro 4, à Kasindi, il y avait des pancartes du Parc national des Virunga PNVi, mais qui avaient été ôtées par la population vers les années 1994-95.
« Au début, c’était une petite portion d’ environ 150 mètres. Mais par la suite les gens continuent à s’enfoncer à l’intérieur du parc. Le chef terrien Viru Munane qui a toujours signifié que cette partie appartient à sa famille soutient qu’à l’époque, il y était implanté un village appelé Vukuka. Ce village n’appartenait pas au parc. Il y avait des habitations vers Kasindi Port, à 9 km de la RN4 », renchérit monsieur Elie Ombeni, secrétaire de la société civile, noyau de Basongora.
Ce quartier constitué des habitats suivis des champs, s’enfonce de plus en plus dans le parc au fil des épisodes.