[Revue de la presse environnementale] : Etats généraux de la protection de la biodiversité et 60 millions de dollars contre le pillage des ressources naturelles de la RDC


Les travaux des états généraux de la biodiversité ont été lancés par l’ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature), le jeudi 10 février 2022, à Kinshasa. Au bout de quatre mois, un diagnostic exhaustif de l’état de conservation de la nature en RDC sera fait. De son côté Greenpeace Afrique dénonce le non-respect de l’accord signé entre la RDC et le fonds CAFI, lors de la COP 26 à Glasgow (Ecosse). C’est l’essentiel de cette revue de presse qui couvre la semaine du 7 au 13 février 2022.

« Etats généraux de la conservation de la nature, 4 mois pour faire un diagnostic exhaustif du secteur », titre environews-rdc.org. Il s’agit d’articuler la nouvelle vision de la Stratégie nationale de la conservation de la nature sur quatre piliers stratégiques à savoir, la souveraineté, l’humanité, la responsabilité et la biodiversité. Ces piliers serviront de supports fondamentaux pour le déploiement de la vision d’une industrie sociale de la protection de la nature par l’ICCN, et la collaboration avec un écosystème performant de partenaires professionnels.

Sous ce même angle, desknature.com explique qu’il est essentiel que l’ICCN commence à construire des outils de financements à travers l’entreprenariat, le tourisme. Donc on parle de l’énergie, la transformation… Toute une gamme d’activités qui va permette de construire à l’intérieur et autour d’une aire protégée au bénéfice de la population locale. Après cette cérémonie de lancement officiel des travaux, les différents groupes thématiques devront se déployer dans les aires protégées pour recueillir les informations utiles, afin d’étoffer la stratégie.

60 millions de dollars contre le pillage des ressources

« L’Ouganda doit à la RDC 60 millions de dollars américains pour le pillage et l’exploitation des ressources naturelles pendant l’invasion de l’UPDF », indique desknature.com. Selon cette branche de www.actualite.cd, La Cour internationale de justice (CIJ) a fixé ce mercredi 9 février à 60 millions de dollars le montant des réparations que l’Ouganda doit verser à la RDC suite au pillage et à l’exploitation des ressources naturelles sur le sol congolais par l’UPDF lors de la guerre de 1998-2003. En effet, Kampala doit verser 225 millions de dollars pour les pertes en vie humaines, 40 millions de dollars pour les dommages aux biens et 60 millions de dollars pour ceux aux ressources naturelles.

Pour sa part, « Greenpeace Afrique dénonce le non-respect de l’accord signé entre la RDC et CAFI à la COP 26 », indique environews-rdc.org. Dans un communiqué publié le jeudi 10 février, cette organisation pointe du doigt accusateur, la RDC qui n’a pas rempli les exigences du premier jalon de cet accord. Lors du sommet de Glasgow sur le climat en novembre dernier, le Président Félix Tshisekedi et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont signé un méga deal renouvelant l’accord signé en 2016 avec l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI), un groupe de pays donateurs mené par la Norvège. Deux mois après la signature d’un accord de 500 millions de dollars à la COP 26, la République démocratique du Congo (RDC) et ses bailleurs de fonds ne l’ont pas respecté.

Projet de recyclage des déchets

« Bientôt chaque ménage kinois sera équipé d’une poubelle de Kintoko », titre environews-rdc.org. Le projet Kintoko de OK Plast compte équiper chaque ménage de Kinshasa, d’une poubelle. L’annonce a été faite par le vice-premier ministre en charge de l’environnement et développement durable au cours de sa visite au sein de l’entreprise OK Plast, le jeudi 10 février à Kinshasa. Avec le système de Kintoko, les ménages auront des poubelles pour mettre leurs bouteilles en plastique. Il y aura des gens qui passeront pour les collecter et apporter à Kintoko pour le recyclage. Le coût tiendra compte du pouvoir d’achat des ménages.

« En effet, Kintoko poursuit quatre missions à savoir : Une économie locale dynamique en créant de l’emploi, en formant et en favorisant l’entrepreneuriat ; Un environnement préservé ; Un cadre de vie sain en favorisant l’hygiène, la santé et le confort ; -Une prise de conscience collective par des activités de sensibilisation en faveur des éco gestes et zéro déchet », embraye desknature.com.

Rédaction


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