[Poème] : Rien à cacher…
Il n’y a point de secret pour les États du monde
Dans ces conflits du siècle à la douleur profonde
Qui épuisent nos vies, qui consument nos sangs
Pendant que sont pillés les coltans, les diamants
Les bois, les cacaos par les grandes Puissances
Puisqu’on est mi-homme et exclus des instances
Les Nations-Unies et les États-Unis
La France, la Russie, l’Angleterre ont permis,
Peu importe leur rôle, épargnez-moi des preuves,
(Rôle d’agitateurs, d’observateurs, d’auteurs)
Que partout le sang coule, intarissables fleuves.
La Russie et la Chine ont observé nos pleurs.
Comme à la guerre on perd chaque jour dans nos rangs
Nous perdons nos héros, espoirs de nos enfants
Pourtant nous n’avons pas entre nos mains les armes
Ni contre vos obus nous n’avons pas de parmes.
Dites à ces gardiens de paix et massacreurs
La paix d’un autre être est plus que l’envie des cœurs.
Lire aussi : « Les Nations-Unies ne sont plus crédibles ».
Chers frères étrangers tuez nous la journée
Ne craignez plus ce ciel d’impuissants regards
Ayez plus de courage aiguisez cette épée,
Qui nous perce les cœurs tous les jours, tous les soirs.
Venez, vous criminels, venez jouer vos scènes
Obscènes de massacre. On sait bien vos mécènes!
Dirigeants africains, êtes-vous immortels?
L’occident vous emploie dans les nombreux recels
Vous pillez vos voisins qui ne sont que vos frères
Vous les tuez en plus, vous inondez leurs terres.
Et la postérité…? Oui vous êtes puissants.
Et les petites gens…? Vos peuples innocents ?
En Afrique ils ne sont pas en paix sur leurs terres,
Le nom de leur pays inspire le malheur.
Ils sont haïs partout à cause de leurs pères
Qui battent leurs pouvoirs en semant la terreur
Dans les pays voisins: les pays de leurs frères…
Et après votre mort? Seront-ils solitaires ?
Louange Katsuva, pour la P.O
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