Cette semaine du 24 au 29 juillet 2023, l’actualité environnementale en RDC a tourné autour des hommes en armes locaux et étrangers qui exploitent de manière illicite des ressources de la RDC et qui s’adonnent au trafic des primates. Le M23 et les contingents ougandais sont les plus pointés du doigt.
« Parc des Virunga : des contingents ougandais pillent, des camions des planches, le calcaire, l’ivoire passent par Bunagana », titre desknature.com. Ce média qui cite le rapport de l’ONG Innovation pour Développement et la Protection de l’Environnement (IDPE), explique que des groupes armés locaux et étrangers profitent de la crise actuelle dans la partie Est de la RDC pour se livrer au braconnage et à l’exploitation illégale de la forêt.
Les enquêteurs de l’IDPE révèlent que qu’environ 15200 planches sont évacuées par jour vers trois destinations, en savoir l’Ouganda via Bunagana, le Rwanda via Kibumba et enfin Goma. « Sur le secteur KANYAMAHORO, territoire de Nyiragongo, 6 camions sont chargés quotidiennement en raison de 150 sacs par véhicule soit 36 camions par semaines c’est-à-dire 144 camions mensuellement sans compter les chargements sur trottinettes, motos, tricycles, etc ;…. », insiste ce rapport.
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Sous ce même angle, un autre cluster d’ONG alerte le Gouvernement congolais à prendre des mesures urgentes face au pillage dont est victime le parc national des Virunga de la part de rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Dans une lettre adressée au Président de la République, ces ONG accusent le M23 de faire le braconnage, la carbonisation, le trafic de bois et charbon de bois, le trafic des bébés primates et autres. Cette situation concerne le secteur centre et sud du parc.
Inverser la tendance de la déforestation
un nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) montre que les gouvernements et les communautés côtières du monde entier progressent de plus en plus rapidement vers la fin de la déforestation des mangroves. Selon l’étude, entre la première et la deuxième décennie de ce siècle, le taux de disparition des mangroves a diminué de près d’un quart (23 pour cent). « Tandis que les hommes ont réduit leur impact, l’étude révèle que, contrairement aux autres forêts, les mangroves peuvent se propager très rapidement si on leur en donne l’occasion », indique environews.
Parmi les bénéficiaires des forêts, les pygmées se sentent souvent marginalisés et victimes de discrimination en raison de leur race et de leur culture, indique naturelcd.net. « Les pygmées sont les premiers à souffrir des effets du changement climatique, car ils dépendent de la nature pour leur survie. Ils sont également les premiers à être victimes de la déforestation, de la chasse illégale et de la perte de leurs terres ancestrales. Pourtant, ils ne sont pas suffisamment consultés lors des décisions prises pour protéger l’environnement », expliquent nos confrères de naturelcd.net.
« Penser demain : les énergies vertes »
L’idée est d’ouvrir un cadre d’échange entre les scientifiques, les artistes et la communauté afin de « re-penser l’avenir écologique ». Cela pourrait faciliter la mise en place d’une nouvelle approche sur les défis d’aujourd’hui et ceux de demain, dont les énergies renouvelables, indique congodurable.net.
Au même moment à Kinshasa, des maraichers ont été formés sur des bonnes techniques culturales. Cette formation vise à renforcer les chaînes de valeurs agricoles pour nourrir la ville et participer à la sécurité alimentaire des ménages, explique desknature.com.
« L’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, c’est seulement une agriculture de subsistance. C’est-à-dire, cultiver et vendre. Mais nous pensons que dans la chaine des valeurs il y a plusieurs étapes importantes, notamment la transformation. C’est dans le but de pouvoir ajouter une plus-value à ce qui est produit, au lieu de le vendre à l’état brut. Nous pensons qu’il y a lieu de pouvoir attirer plus de bénéfices si ces mêmes produits sont transformés ».