[Revue de la presse environnementale] : De plus en plus de bradages des forêts, des trafics d’ivoire et des réserves sur exploitées en RDC
Pendant que la réserve de faune à Okapi est aujourd’hui envahie par l’exploitation minière, une opération conjointe PNC et ICCN a mis la main sur 4 trafiquants d’ivoire le 4 avril 2022. D’autres part, la médiation de l’ICCN sur la gestion des conflits autour de la réserve naturelle de Tayina, au sud de Lubero est mise à l’épreuve par l’ONG HYFRO. Plus de détails dans cette revue de presse qui couvre la semaine du 4 au 10 avril 2022.
Le commandant du Corps chargé de la sécurisaté des parcs nationaux et réserves apparentées (CorPPN), le Général Major Massi Bamba Albert tire la sonnette d’alarme sur le pillage des ressources naturelles dans la province de l’Ituri notamment dans la Réserve de Faune à Okapi, à Epulu. Selon ce général, depuis un temps de Chinois, des Indiens, des Ougandais et des groupes armés défient l’État congolais dans la RFO (Reserve de la faune à Okapi). « Ils exploitent des tonnes d’or qu’ils acheminent à l’étranger chaque jour », alerte desknature.com.
En Août 2021, plus de 205 organisations de la société civile environnementale avaient déjà dénoncé l’exploitation illégale de l’or dans la Réserve de Faune à Okapi par la société chinoise Kimia Mining Investissement. Pour ces organisations, l’autorisation des activités minières de Kimia viole, entre autres, l’article 25 de la loi n० 14-003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature qui stipule que « Toute activité incompatible avec les objectifs de la conservation est interdite dans les aires protégées ».
Des éco-gardes et FARDC fautifs dans le Kahuzi Biega
Par ailleurs, dans le parc de Kahuzi Biega, la police nationale congolaise et l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) ont mis la main sur 4 trafiquants d’Ivoire le 04 avril 2022 à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu. Ces malfrats fauniques ont été arrêtés après une opération conjointement menée par ces deux corps. « C’est un réseau lourd, le plus grand de la région. Nous attendons un mandat pour aller en chercher d’autres chez eux », indique Adams Cassinga, coordonnateur de Conserv Congo. c’était plus de 100 kilos de défense d’éléphants qu’ils détenaient quand ils sont tombés dans les mains de la police et de l’ICCN. Pendant ce temps « Le dossier est en instruction au Parquet de grande instance de Bukavu », précise environews-rdc.org.

Dans le même parc de Kahuzi Biega, des éco-gardes et des FARDC sont accusés de meurtres, kidnapping, viol et déplacement forcé des pygmées. Ils sont accusés d’avoir tué 20 pygmées (Twa), violé une quinzaine des femmes et contraint ce petit groupe d’autochtones à quitter le parc. « C’est ce qu’indique un rapport de Minority Rights Group International (MRG) dénommé : « To Purge the Forest by Force », informe desknature.com.
Difficile gestion des conflits autour de Tayna
Dans un autre chapitre, alors qu’un conflit managérial oppose depuis une année l’ONG Hydrologiques Sans Frontières (HYFRO) et la Réserve naturelle de Tayna, RNT, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) appelle les deux parties au dialogue pour la redynamisation de cette réserve et contribuer au rétablissement de la paix et le développement dans les aires protégées au Nord-Kivu. « Ainsi, l’ICCN affirme-t-il son engagement à œuvrer pour la cohabitation des parties prenantes dans le cadre de réhabiliter la gouvernance de la Réserve naturelle de Tayna avec la participation des communautés locales », indique agoragrandslacs.net.
Pour clore cette revue de presse, parlons de la nécessite de protéger des tortues marine de la côte congolaise. Selon environews-rdc.org, la forêt des mangroves du littoral de Moanda, outre les palétuviers et les espèces qui se reproduisent dans la forêt, l’ICCN a aussi une attention sur certaines espèces des tortues marines qui viennent pondre leurs œufs sur la plage. En effet, là où l’on trouve des tortues, c’est un milieu écologique très favorable pour plusieurs espèces des poissons. Les tortues jouent le rôle des défenseurs dans l’océan pour la multiplication des poissons, car elles se nourrissent des éléments qui sont un poison pour les poissons et protègent ces derniers.
Rédaction icicongo.net