La République démocratique du Congo se classe aujourd’hui à la deuxième position des pays les moins polluants de la planète après l’île de Curaçao. Au même moment des familles de gorilles de montagne vont croissantes dans le parc national de Virunga. Par ailleurs à Lubero, une équipe de monitoring reçoit un « Prix de la conservation » pour avoir identifié des nouvelles espèces animales dans la Reserve des gorilles de Tayna. Lisez cette revue de la presse environnementale du 14 au 20 mars 2022.
Cette revue de presse débute par la page d’anniversaire. le jeudi 17 mars 2022, le parc national de la Garamba a totalisé 84 ans depuis sa déclaration en tant que Parc national. Classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1980 et réinscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril depuis 1996, le Parc national de Garamba est l’un des rares endroits en Afrique où l’on rencontre à la fois l’éléphant de forêt (Loxodonta africana cyclotis) et l’éléphant de savane (Loxodonta africana africana), ainsi que des éléphants présentant des caractéristiques morphologiques communes aux deux sous-espèces.
Lire aussi : Mieux communiquer pour mieux conserver et préserver les forêts
Il abrite aussi les quatre plus grands mammifères terrestres du monde: l’éléphant, la girafe et l’hippopotame. C’est le dernier endroit au monde où a vécu le rhinocéros blanc. Le Parc national de Garamba a traversé une période noir marqué par la perte et le déclin de plusieurs espèces. Le spécimen du Rhinocéros blanc, le symbole du parc, s’est éteint en 2014. Dans le cadre de l’exécution de son programme ECOFAC6, l’Union européenne a recruté African Parks pour remettre le site en vie. Grâce à cet appui, le nombre de plusieurs mammifères et autres espèces s’est stabilisé. Les cas de braconnage ont sensiblement baissé. Le Parc national de Garamba a totalisé plus de 17 mois sans ramasser une seule carcasse d’éléphant.

Prix Héros conservation Disney
« Lubero : pour avoir identifié des nouvelles espèces animales dans la Reserve des gorilles de Tayna, une équipe de monitoring reçoit un « Prix de la conservation », indique Agoragrandslacs.net. Il s’agit du « Prix Héros conservation Disney » qui a été décerné à l’équipe de monitoring de la Réserve des gorilles de Tayna (RGT) le mardi 15 mars 2022 par l’organisme international « Disney ». cette reconnaissance est intervenue après quatre mois des recherches scientifiques sur l’inventaire des espèces animales, lancée dans cette partie Nord-ouest du territoire de Lubero au Nord-Kivu. Ces recherches ont abouti à l’identification de deux nouvelles espèces animales dans cette réserve. Le « Varan » et le « chat doré » sont les deux nouvelles espèces identifiées dans la Réserve des gorilles de Tayna.
Pendant ce temps desknature.com révèle que la conservation extrême est à la base du développement des gorilles dans le parc des Virunga. Selon ce média, grâce au renforcement des dispositifs de contrôle, il n’y a plus de trafic des bébés gorilles dans le parc national des Virunga. « En 2011, les gorilles de montagne étaient évalués à environ 800 au monde, mais aujourd’hui, nous sommes à plus de 1000 gorilles », fait savoir à desknature.com, Jacques Katutu, chargé de monitoring des gorilles des Virunga.
Efficacité des foyers à sciure de bois
Dans son discours d’ouverture solennelle, le mardi 15 mars, de la session parlementaire ordinaire de mars 2022, le président de l’Assemblée nationale a estimé que le Parlement congolais devra, dans le cadre de ses prérogatives, agir afin de pousser les institutions de la République à plus d’initiatives en vue de prendre des mesures idoines face aux effets du réchauffement de la planète. En effet, « L’Union interparlementaire, à l’occasion de la 144ème session de son assemblée prévue du 20 au 24 mars courant en Indonésie, a retenu comme thème du débat général : Mobiliser les parlements pour agir face aux changements climatiques », écrit desknature.com.

A Kisangani, capitale provinciale de la Tshopo, des épouses des militaires du camp Bauma admettent des foyers à sciure. « Selon une étude menée en 2021 par le CIFOR (Centre des recherches forestières internationales), il a été relevé le besoin d’augmenter la production des foyers à sciure de qualité. Ce qui pourra entrainer la diminution des quantités des charbons des bois utilisés et permettre aux consommateurs de faire des petites économies », indique kis24.info.
Lire aussi : RDC-Bois : l’eucalyptus, une alternative pour la préservation des forêts au Kivu ? (Partie I).
De l’autre côté, au Sud de Lubero, au Nord-Kivu, la culture de la pomme de terre se heurte au prix élevé de la semence et au changement climatique. Selon naturelcd.net « Les effets du changement climatique sont aujourd’hui visibles dans le secteur agricole. Dans le temps la pluie était bien réparti et on cultivait la pomme de terre 3 fois l’année. Mais actuellement avec le changement climatique la population paysanne n’arrive pas à produire en quantité et en qualité », indique ce média thématique.
Gestion des volcans de virunga
Cette revue de presse se clôture avec l’actualité sur la première conférence internationale sur la gestion des volcans de Virunga qui a ouvert ses rideaux ce samedi 19 mars dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Prévue pour trois jours, « l’objectif poursuivi est de faire le point des connaissances sur le fonctionnement des volcans de Virunga dans le contexte tectonique du Rift Est-Africain », indique agoragrandslacs.net.
Il va s’agir aussi de tirer les leçons de trois dernières éruptions du Nyiragongo : celle de 1977, 2002 et la récente de mai 2021 avec notamment leurs impacts socio-économiques et environnementaux. Le souci est de contribuer efficacement au renforcement de la surveillance, de la prévention et de la gestion des risques volcaniques dans la région.
Rédaction icicongo.net