A Muhanga, à plus de 200 Km de Butembo, au sud du territoire de Lubero, il existe une réalité. Il s’agit d’une communauté des descendants d’Abraham : C’est la communauté « Waibrahimu ». Cette communauté au centre du développement de la zone, qui, il y a peu, était théâtre des affrontements entre différents hommes en Arme. Peportage…
Il faut se rendre au sud du territoire de Lubero. Arrivez à Alimbongo, à environs 100 km, au sud de Butembo (sur l’axe routier Butembo-Goma), il faut prendre la direction de l’ouest. Ici commence un voyage éprouvant, sur une route impraticable depuis plus de dix ans, avec des marquages dans lesquels s’embourbent des gros véhicules transportant de planches,… On y croise souvent des gens à pieds, bagages sur la tête, et rares sont ceux qui se déplacent sur des motos,… Après 60 km de voyage, qu’il faut parcourir à 5 heures de temps, s’il n’a pas plu et si on est à bord d’un bon véhicule, on atteint la localité de Muhanga, à plus de 200 Km au Sud-Ouest de Butembo, à l’Est de la RDC. Ici il y a une réalité : la communauté des descendants d’Abraham, le père de la foi. C’est la communauté « Waibrahimu », initiée par le Prêtre Giovanni Piumatti. « L’idée est née en 1995. Aujourd’hui nous sommes presque 200 familles et d’autres 500 familles se trouvent aux environs de la localité de Muhanga, dans un rayon de 40 kilomètres », affirme Giovanni Piumatti.
Tous pour le développement
A l’entrée au site de ces descendants d’Abraham, un tableau qui peint des enfants transportant des briques, des pierres, des moellons,… vous accueil. Ce tableau vous rassure à l’avance sur ce qui vous attend. « Ici il n’y a ni enfants, ni jeunes, ni vieux. Il n’y a même pas de différence entre homme et femme. Nous tous nous nous mettons au travail, aménager des caniveaux, transporter des briques, des moellons, réhabilitation des routes. Pour nous ce n’est pas un problème de voir un enfant qui travail pour le développement », justifie, le prénommé Mattieu, un des membres de cette communauté.
Des enfants de ce village se réveillent très tôt matin, gobelet à la main. Direction : la résidence de ce Prêtre. « Ils viennent prendre la bouillie, puis jouer toute la journée, avant de regagner leur domicile quand le soir arrive », affirme Masero. « La crainte est que les enfants deviennent très oisifs. Ce qui est un grand danger pour des enfants qui vivent dans une région habitée par plusieurs groupes rebelles », indique un humanitaire qui a voulu rester anonyme. Mais la fierté c’est être de la famille de descendants d’Abraham : Waibrahim.
Sur les traces d’Abraham
Il s’agit de la population glissée de la localité de Lukanga, à l’Est du territoire de Lubero. Cette population dit avoir abandonné leur village pour Muhanga suite aux conflits fonciers qui sont perpétuels dans des régions maraichères, sur la côte ouest du lac Edouard. Dans ces zones maraichères, des champs à cultiver sont devenus petits pour une population qui augmente du jour au lendemain. Il faudrait faire comme Abraham selon les écritures (Genèse 13,8…) : « Laisse ta terre et va… là où je te montrerai ». Et Abraham dit même plus à son neveu Lot : « A toi de choisir…, moi j’irai ailleurs »», explique Kamate Gérard, membre de la communauté Waibrahimu.
Dans cette localité, tout se jure au nom de Giovanni connu comme Père du développement. « Il nous a installé une microcentrale hydroélectrique, aménager des bornes fontaines pour l’eau potable, une petite menuiserie, un atelier mécanique, un moulin, un centre hospitalier, une école primaire et secondaire,… Depuis qu’il est ici, des conflits ont diminué dans des ménages. On voit des hommes se promener, aller au champ, ou se mettre sur un même banc avec leurs épouses. Ce qui ne se faisait pas avant », reconnait Masero Kasivirwa, enseignant à l’Institut Muhanga.
Umbo Salama
Cet article est bien intéressant… Mon souhait désormais est de passer par là…
Et si les traces d’Abraham était le droit chemin…? De toute façon avoir un élan pour la recherche des terres arables et viables, c’est un atout pour le continent africain en général et la RDC en particulier et le Sud de Lubero spécifiquement … Car, nous devons fournir beaucoup d’efforts pour que l’Afrique aye assez à manger. C’est très déplorable des voire les africains affamé alors qu’ils détiennent des terres immense capables de nourrir toute notre planète (Terre). Si les peuples africains se donnaient pour mission de cultiver la terre en l’exploitation durable tout en préservant les écosystèmes, je crois qu’il y a espoir de relever l’un des défis africains.
je suis intéressé au rapport sur waibrahimu: sur quel site ou journal a-t-il été publié ?. Merci.
Et si les traces d’Abraham était le droit chemin…? De toute façon avoir un élan pour la recherche des terres arables et viables, c’est un atout pour le continent africain en général et la RDC en particulier et le Sud de Lubero spécifiquement … Car, nous devons fournir beaucoup d’efforts pour que l’Afrique aye assez à manger. C’est très déplorable des voire les africains affamé alors qu’ils détiennent des terres immense capables de nourrir toute notre planète (Terre). Si les peuples africains se donnaient pour mission de cultiver la terre en l’exploitation durable tout en préservant les écosystèmes, je crois qu’il y a espoir de relever l’un des défis africains.