[Blog] : Peut-on gifler un Chef d’État de la RDC ?


Lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme, le mardi 08 juin 2021, le président français Emmanuel Macron a été agressé physiquement par un homme, qui est parvenu à lui infliger une gifle. L’exécutif voit dans la gifle au chef de l’Etat un « fait isolé ». Qu’adviendra-t-il si cela arrivait au président de la RDC. Ce blog est une simulation (fiction) d’une interview entre un journaliste et des politiciens congolais.

Secrétariat général du parti présidentiel : « Avec la gratuité de l’enseignement tous les enfants du Congo auront accès à une bonne éducation. Donc pas question d’être mal poli au point de gifler un Chef d’État, le visage même du pays. Nous devons mettre de l’ordre, si tu sais que tu es parlementaires débout, fais ton travail de parlementaire debout (…) dans les jours à venir, nous allons convoquer les états généraux des parlementaires débout, pour identifier chaque parlementaire debout. Il y a trop de bêtises (…) Nous allons maintenant nous occuper de vous. Beaucoup de gens vous donnent de l’argent pour tenir l’image du Président de la République ».

Journaliste : Mais il y a fort à parier que suite au nombre particulièrement important de gardes du corps du président, une gifle a plus de chances de toucher un fusil qu’une joue ?

Secrétariat général du parti présidentiel : Il faut savoir choisir entre la vie et la mort.

Groupe de Pression : C’est vrai que nous condannons ce geste. C’est une expression d’une population en colère, qui vit des massacres, la famine, la guerre, la pauvreté. C’est pour quoi nous en tant que groupe de pression nous demandons à toute la population de se joindre à nous pour une marche pacifique afin de reclamer la libération de la personne arrêtée pour avoir giflé le chef de l’Etat. Si rien n’est fait, on passe aux actions des grandes envergures.

Journaliste : Il faut laisser la justice faire son trvail.

Groupe de pression : Nous plaidons seulement pour la libération de notre camarade.

Secrétariat général du PPRD : Franchement qui oserait ? Qui oserait gifler Kabila? Que le plus courageux des Congolais ose. On ne peut pas nous intimider.

Journaliste : mais Monsieur, tout le monde sait que Kabila n’est plus président.

Secrétariat général du PPRD : va lire la constitution Monsieur.

La Congolité : Nous allons proposer une loi qui limite l’accès à la présidence pour les Congolais de père et de mère. De la sorte aucun Congolais ne serait d’accord avec l’idée de gifler un président de la République.

Journaliste : Et si on découvrait la même chose de votre côté ?

La Congolité : « Je n’aime pas parler aux gens qui évoquent des histoires sans fondement. Il faut apprendre à se respecter. Et pour cela Monsieur le journaliste j’arrête l’interview ». 

Rédaction


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